
Très tôt ce matin, un cable EDF s'est décroché. Plus d'électricité. Dehors, un feu d'artifice en plein jour. Et le fil qui pendouillait, lâchant ses couleurs ardentes... bleu, rouge, vert, violet. Comme dans ces films qui annoncent la fin du monde.
Dans le noir jusqu'à midi et des poussières... pester contre le fait que la moitié de la maison soit pourvue de volets roulants électriques et qu'en plus, on les ferme. (si je m'écoutais, les volets seraient jamais fermés... en particulier l'été)Allumer la radio. Ecouter un peu France Inter. Vers 11h Panique au Mangin Palace. Puis tout arrêter.
Alors se pelotonner devant le feu, déguisé en M. Bibendum (superposition de pull et fourrures polaires) parce qu'il fait froid il fait froid. Luna tout contre soi. Aucun bruit. Silence.
Finalement tout revient d'un seul coup : le bruit du frigo, la lumière artificielle, les bips du téléphone, les lumières des bestioles électroniques... Se dire que finalement, c'était bien.
Ce silence, ce noir, ça avait quelque chose de magique. Une saveur de solitude délectable, de douce solitude. Le feu qui danse devant nos yeux, qui chauffe mon visage, Luna endormie, le vent qu'on entend souffler dehors...
*
1 commentaire:
sourire, décidément... moi c'était hier soir, du coup à 9h au lit avec des bougies et le livre sur la solitude...
ce matin aussi puis c'est revenu, donc plus de chaleur, je file sous la pluie, tant pis
bees
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