A minuit, seul sur le rivage. Attendre encore, et je partirai. Le ciel lui-même est en panne, avec toutes ses étoiles, comme ces paquebots couverts de feux qui, à cette heure même, dans le monde entier, illuminent les eaux sombres des ports. L'espace et le silence pèsent d'un seul poids sur le coeur. (...) Délicieuse angoisse d'être, proximité exquise d'un danger dont nous ne connaissons pas le nom, vivre, alors, est-ce courir à sa parte ? A nouveau, sans répit, courons à notre perte.
In L'été, Albert Camus
*
1 commentaire:
Très beau texte Mariaa, il me parle.. C'est le principal je crois :)
Kiss Kiss Mariaa ma copinette, te quiero much(o) =)
Enregistrer un commentaire