Huellas pequeñitas en nieve de julio...

vendredi 10 octobre 2008

___Je ne veux pas travailler ♫♪

Longue semaine.
Courtes nuits.

Et le noir au bout du couloir.

Et le feu brûlant qui coule entre mes lèvres. Tasse de thé, amie de mes nuits.

Douceur de cette saveur. Saveur sucrée... Fruits-rouges. Toujours.

J'aime ces nuits et je les abhorre.
J'aime ce silence, cette tranquilité, ces soirs où je peux prendre le temps, sans aucun bruit jamais. Juste le crayon qui court sur le papier, toujours...
J'abhorre ces soirées où toujours toujours toujours le même mot : travailler. Siempre... Perfectionnisme à outrance. Corps pas toujours d'accord pour continuer. Mais continuer quand même. Jusqu'au bout... y hasta la extenuación. Jusqu'à ce que les mots se mélangent, que les yeux refusent de rester ouverts plus longtemps.

Presque plus le temps de lire. Voir des films on n'en parle même pas. C'est possible... preuve que je n'en suis pas indissociable mais pas qu'on peut vivre sans eux. Il va falloir mettre la pédale douce... si seulement je savais faire.

Alors continuer à travailler, les mains autour d'une tasse de thé. Jamais terminée...

Rire de ça la journée. Siempre...
*

1 commentaire:

Anonyme a dit…

le travail comme oubli et comme persévérance, le goût des choses faites jusqu'au bout de la nuit et de ses forces... certes mais la contemplation des choses, la détente et l'air libre...la danse..ne pas oublier que la vraie vie lâche le stylo et se plaît à vagabonder loin des feuilles.. et foulant l'automne qui crisse, des feuilles sans lignes que celles de leur vie, nervures de sève