Ouvrir la porte de la cage

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Envie d'ouvrir la cage et de dire n'importe quoi. De tout jeter par la fenêtre et moi avec. Juste pour souffler. Espoir de finir par s'envoler.
La connaissance de soi... le propre de la philosophie, c'est de nous faire nous poser des questions. Enfin, c'est du moins l'effet que ça produit sur moi. Mais qui je suis ?!
Envie de laisser échapper les mots n'importe lesquels dans n'importe quel sens n'importe comment. Peut-être qu'eux pourront s'envoler un peu sans se perdre. Ou même qu'ils se perdront pour ne jamais revenir. Au fond ce n'est pas important.
Questions questionnement. Réflexion oblige...
Un tour dans le jardin. Feuilles mortes qui commencent à parsemer le sol d'un fin manteau orangé. Les oiseaux continuent de chanter. "J'ai vu chanter un rossignol sous la lune, un rossignol libre et qui ne se savait pas épié" (Colette, Les Vrilles de la vigne)
Laisser envoler les idées comme les oiseaux ? Sans risquer que Lunita ne passe par là...
Ou peut-être tout simplement se reposer. Besoin de repos.
Courir, tourner, virevolter, tomber. Tomber se relever, courir à nouveau, virevolter encore et tomber une autre fois. Se relever une autre fois. Danser. Danser. Danser... Hier j'aurais du aller danser.
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