Huellas pequeñitas en nieve de julio...

samedi 20 septembre 2008

Sucre évaporé

[...] Redécouvert le goût de la Barbe à Papa. C'est fantastique. Ça nous renvoie à quand on est tout petit et que nos yeux s'illuminent à la vue de ces grands nuages de sucre évaporé. C'est tout doux, c'est immense mais ça disparaît en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. L'humidité du bord de mer faisait perler des petites gouttes dans mi algodón de azúcar, ça croustillait un peu. Océan Atlantique. Immense. Immense et froid. Cet océan immense et froid qui m'a enveloppée tout entière. Il a salé ma peau de son écume douce et j'ai ri, j'ai ri, j'ai ri. Ri dans ses vagues immenses, ri du plaisir d'être de nouveau avec eux. [...] Dehors le paysage défile. De temps en temps passe une maison. Juste l'espace d'une seconde et elle se perd de nouveau dans le Commun. Elle n'est qu'une maison parmi toutes les maisons. Elle n'est réellement quelque chose que pour ceux qui l'habitent. Et entre les maisons parsemées çà et là pour rompre la monotonie du vert, arbres, champs ; une bobine qui défile à toute allure. Mais le ciel. Bleu. Il ne change pas lui. Il reste bleu. De vez en cuando, un nuage vient le tâcher de son blanc indécis. Mais le bleu est là. Bel et bien là. Partout même caché.

Journal. Extrait du samedi 23 Août 2008
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